Pensée en vrac #7

Cela fait un petit moment que je n'ai rien écrit et pour cause, je suis le fil de ma routine. Aujourd'hui, je suis allée voir le film Le Procès du siècle, c'est l'histoire d'un procès opposant un négationniste à une professeur d'histoire spécialiste de la Shoah. Ce film est bien fait, car on peux voir d'un côté l'historienne, émotionnellement très impliquée et de l'autre côté ses avocats qui savent qu'ils doivent garder la tête froide pour gagner le procès. Les émotions sont une grand part de ce film, réussir à garder la tête froide, face à des événements horribles.

C'est surement pour ça que la campagne présidentielle est tellement faite image. A l'heure des réseaux sociaux, la moindre image est commenté à chaud sans aucun recul.  Les candidats ne sont plus des personnes qui proposent un projet pour la France, mais des produits de communication. C'est d'ailleurs pour ça qu'un partisan de Marine Le Pen ne pourra pas citer un chose pour lequel il vote pour Marine Le pen mais dira qu'il est en colère contre le système  ; ou encore qu'un partisan d'Emmanuel Macron dira qu'il est beau, il incarne la nouveauté alors qu'en regardant son programme que c'est pas vraiment le cas. Je sais que demain j'irais voter car il n'a jamais été aussi important de voter, de montrer que les français ne sont pas juste un peuple en colère, qui va hait son prochain mais qu'ils réfléchissent, savent qu'on ne résoudra rien claquant des doigts et en suivant n'importe qui nous disant ce que l'on a envie d'entendre.

Stresser pour un gala de danse après ça me parait bien futile.